Gestes nus et Douceurs intimes… 21 janvier
Des moments de douceurs intimes, mon âme chancèle encore dans l’irréparable
Les barcarolles des piques volcaniques bercent nos émotions au va-et-vient d’une cithare viennoise
Les anges et les démons dans les tréfonds de la géhenne se donnent la main
Nos gestes nus et nos gémissements au creux du temps mitigent mon parlé et mon souffle
Tes gestes crus et tes baisers dépravent à tout moment ma raison et font culbuter mon équilibre ;
Comment puis-je donc t’aimer avec cette amplitude et cette infinie tendresse,
C’est irraisonnable, c’est insensé.
Dans le délire illimité de mes désirs charnels, sensuels et délirants
Les rythmes et les cadences du vent dans le feuillage au crépuscule
Me font tressaillir et revivre encore ces moments inoubliables dans tes bras ;
Mon corps connaît enfin la finesse de tes mains humides mais douces et provocantes
Mes lèvres ont amplement savouré les douceurs de ton intime personne, de ton toi
Mon âme c’est enfui dans les limites du soleil couchant et des timides rayons de lune
Ton regard me fascine, me fait perdre mon équilibre et fait vaciller ma cadence
Ton sourire réchauffe mon âme, me donne du réconfort et me fait rêvé en plein jour.
Impossible, inimaginable.
Le temps s’enfui au centre du fini et de l’impérissable quand tu passes tes mains sur moi
Les bribes du vent s’éloignent dans les abysses de l’océan quand ton corps frôle ma peau
Au contour des étoiles et au delà du cosmique mes émotions pleurent et tremblent
Parce que tu t’es hasardé d’exciter mon ode et mes alexandrins . . . tu m’as touché.
Si pouvoir m’était donné d’arriver aux pieds du Céleste, oh si seulement j’avais ce pouvoir
J’aurais dévoilé à Dieu l’infinie de mon amour pour toi et j’oserais même lui dire
Que je perds mon souffle et mon verbe quand simplement je pense à toi ;
Que ma peau brûle de sensations fortes quand tu me parles ou me regardes ;
J’insisterais sur la grandeur de mes sentiments et de mes émotions, ou lala ce n’est pas possible
Je lui avouerai des tréfonds de ma sincérité comment que tout a simplement changé
Depuis le jour que nos regards se sont croisés, depuis ce jour que nos lèvres se sont touchées
Je solliciterais de sa bonté qu’il puisse te dire que je me meurs quand je ne te vois pas
Je lui conjurerais de te dire que mon amour pour toi n’a ni de limite encore moins de frontière
Je l’aurais imploré et même supplié de trouver le bon mot pour te dire pour moi combien je t’aime.
Si j’avais pouvoir sur la nature et sur le temps, encore . . .
J’aurais changé la couleur du ciel et le confondre avec celles de tes yeux,
Alors le mirage du monde serait aussi beau que toi ;
J’aurais accaparé les vagues des hautes mers et les transformées en chorale,
Alors leurs berceuses seraient aussi douces que ta voix ;
J’aurais ciblé le refrain des insectes et des oiseaux pour immortaliser ton sourire
Aussi l’incommensurable t’aurais imaginé une barcarolle ou une pastorale, et
J’aurais donné à ton corps le pouvoir de rimer les valses du vent au milieu du brouillard
Et de cadencer les tempêtes de sable au creux de la dune et de mes épaules.
Oh sais-tu que ma saga ne saigne plus ?
Mais elle fuite du champagne qui mélanger avec la saveur de tes lèvres
Me donne une succulente coulée mielleuse que je savoure quand ma bouche goutte ton corps
Ma pyramide encore se confond avec les criques du sable et de tes baisers
Quand au bout d’un moment nous oublions les autres et nous même
Pour laisser ta chaleur, ton sensuel et ton physique se libérer de ses émotions
Et provoquer les pudeurs et les indécences de ma sérénité, de mon érotisme alors de ma jouissance.
Oh toi . . .
Sais-tu que les mots me manquent pour te dire que je t’aime encore,
Sais-tu qu’il n’y a aucune muse capable de te composer ce que je veux te dire
Comprends-tu seulement que le temps ne me donnera pas suffisamment d’heures pour te parler
Sois simplement rassuré que je t’aime dans les profondeurs impénétrables de mon âme.
collection UltimLux, Recueil 4… Sybille A. Figaro tous droits reserves 2012