Mon petit enfant est parti
Des profondeurs infernales de la haine,
Les trompettes de malheur ont carillonnée
Des tréfonds malsains du désespoir
Les cortèges de chimères ont souri.
Un matin de printemps au creux de l’inépuisable
Une larme rouillée a inondée les pavées de mon être
Un petit enfant tout en peine, mendiant un peu de pardon
Au fond de son cœur, un vent brutal
Au creux de son âme une tempête déchainée
Les heures à l’horloge du temps se sont enfuies
Comme l’amour au centre du vent l’a abandonné.
Un soir d’hiver des abysses infinis de l’océan,
Une petite voix quémande un peu de pardon
Des bas-fonds incertains de son âme en péril,
Les cloches de minuit ont envahi la nature
Au bout de ses lèvres pourtant, un goût de fiel
Au fond de son cœur la mer a tout inondé
Son amour au creux de l’inimaginable est parti
Tout comme son être dans les prisons de la terre s’est endormi
Dans la fatalité d’un jour au fond du temps
Le printemps s’est égaré au creux de l’hiver
Les fleurs de mai ont fané, la neige de l’hiver a durci
Une innocence du futur un jour par hasard
Vers le monde du lendemain s’est enfui
Le petit enfant pour toujours est parti.
Mon petit Ybraim s’en est allé.
Premier Recueil « Abstraits Penchés, Rythmes & sentiments » de Sybille A. Figaro ***tous droits réservés***
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