L’innocence a détruit l’amour
Les enfants un soir ont oublié
Ils ont pénétré dans la salle interdite
L’amour en une seconde est anéanti
Les abysses du pacifique sont déchainés
Le lointain du ciel a noirci
Ceux qui ont aimé au passé, au présent sont assassinés
Une simple porte à tout ensevelit.
La géole des âmes perdues
Poussent des cris acerbes et violents
Plus jamais l’amour ne passera leur porte.
L’univers est révolté et en colère
Le cap de soie rose du bonheur des jours passés
Est en cendre par un simple soir négligé.
Le gardien de la vie amoureuse est parti
Les lilas du jardin de paix ont fané
Des enfants innocents ont détruit une passion
Plus jamais on entendra les cris d’amour
Les lits des soirs érotiques sont tombés en ruine
Les draps qui recouvraient les corps en chaleur
Aujourd’hui ne sont qu’un tas de serpents venimeux.
Par une nuit silencieuse et perdue
La douleur s’est faite maître du monde
Mes yeux voilés de larmes de malheur
Maudit l’innocence d’un soir détruit
Les abîmes du fond de la géhenne sont en fête
Longtemps nous avons lutté pour conserver l’amour sur la terre
Et par un soir de printemps qui revient
Les enfants de l’innocence ont tout détruit.
Premier Recueil « Abstraits Penchés, Rythmes & sentiments » de Sybille A. Figaro ***tous droits réservés***.
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