Est-ce-que tu t’en va? je t’en prie reste.

Mon âme pleure au creux de la dune, ma vision s’éloigne avec la poussière du vent

Les oiseaux doucement s’envolent vers un autre horizon

Mes émotions frôlent définitivement la déraison, il semble que tu t’en vas,

Le jour d’après est probablement déjà arrivé.

Je t’en prie, reste encore un peu, juste un petit moment encore.

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Mes larmes couvrent les aléas de l’impensable, de la terre et des océans

Doucement tu glisses, est-ce dans les bras d’une autre ou tout simplement

Parce que tu veux t‘en aller,    Pourtant . . . Je t’ai remis mon cœur ;

Et mes sentiments sont désormais ton héritage jadis ce jour passé . . .

Si seulement tu avais pris le temps de bien lire le fond de mon cœur,

Si seulement j’avais eu la force de te dire que je t’aime encore une fois.

 

Au bout de la nuit, mes refrains et mes murmures s’éloignent vers l’incertain

Les concertos, les lieds, les sonates que j’ai réinventé seulement pour toi

Se dissipent avec le brouillard de la montagne, s’éloignent avec ton sourire,

Et coulent brutalement dans les limites de mes pensées et de mon esprit

Qui calmement s’endorment au milieu de mes larmes et de mon chagrin.

 

Ma saga saigne et brûle, ma pyramide s’effondre, ou es-tu donc ?

Serais-tu en train de violer mon histoire d’avilir ou encore de brûlé mes sentiments

Voudrais-tu brutalisées mon cœur, souillé mes pleurs ou humilié ma raison,

Ne joue pas avec mes sentiments, aime-moi tout simplement.

 

Après avoir frôlé de tes douces mains mon visage

Et mouillé de tes baisers humides mes lèvres sèches en attente,

Je sens que tu te retournes pour repartir comme tu es venu.

Prends donc le temps de déchiffrer mes écritures, mes verbes et mes mots

Prends donc la peine de comprendre mes phrases et accepter mes poèmes

Et tu comprendras que mon amour et mes sentiments pour toi

Sont aussi claire qu’une larme au fond de ma béatitude après une nuit dans tes bras.

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Je suis blessé, j’ai mal dans tout mon être, je sombre dans le vide,

Est-ce que vraiment tu t’en vas ? Est ce que demain tu ne seras plus là ?

Tu as brisé ma cage de verre, tu as détourné mon parcours, tu as fissuré ma destinée,

Tu as excité mes sentiments aux tréfonds sinon jusqu’aux limbes impensées de mon âme

Si tu pouvais seulement me parler, si  je pouvais seulement comprendre ce que tu ne peux me dire.

Je me sens au beau milieu du Sahara en furie, je suis confuse et mon chemin est perturbé,

Ta voix hante mon esprit, je sens ma symphonie s’en aller et ma ballade s’éteindre.

Reste encore, et fais que ta voix soit toujours le continu de mon parcours.

 

Devrais-je désormais accepter le langage du Larousse pour mes poèmes,

N’oserais-je plus dévier les courbes de la littérature, des langues et de la lecture

Parce que je n’aurai plus à te dire que je t’aime.

Ma peau, mon corps, mon inspiration sont blessés, quelle bavure.

Mes lèvres tremblent et pleurent sous le souffle de ta peau et de tes baisers.

 

Je te cède tous mes sentiments, toutes mes inspirations, toutes mes paroles

Je te dédie ma seule sonate, mes cantabiles, mes parchemins, même ma plume et mes feuilles

Je te lègue même la dernière note de musique que j’avais imaginée

pour te dire que je t’aimais avec ma guitare

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Sais-tu seulement combien je t’aime TOI.

Premier Recueil/Abstraits Penchés rythmes & sentiments de Sybille A. Figaro ***tous droits reservés***Triste



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