L’amour s’en va, l’amour court, l’amour s’endort, pourtant, . . . l’amour c’est toi.
Au creux du temps et dans les fissures de cette douce muse qu’est ton nom
Une plainte, un cri perçant, un ton léger, un murmure étonnant
Il semble que c’est ta voix qui se confond avec la symphonie des étoiles et qui pleure
Il semble que c’est ton sourire qui provoque les vagues aux abysses des océans et enrage.
Ah !, en songe je perçois l’émotion qui calmement s’endort dans les limites de ton âme ;
Fredonne-moi une lente berceuse, tiens ma main, touche mon sensible, regarde-moi
Laisse-toi aller et jouit de mon corps que je t’offre, de mes yeux qui ne regardent que toi.
Ainsi sera t’il désormais gravé dans les mémoires et surtout dans les lignes de ta vie :
T’aimer est la seule belle goutte d’eau qui ait jamais mouillé mon âme.

Amour sensible, amour sensuel, amour douloureux, oh toi mon amour,
Au cul de la dune et des déserts impénétrables, je ne vois que toi, je ne veux que toi
La brise du nord et les pétales de la lune caresse ton corps, humidifie tes baisers
Dans le lointain de cette prose presque oubliée aux surfaces de tes lèvres
Il semble que la poussière du désert est en transe et vagabonde au centre de l’infini
Il semble que les abysses de la mer sont en tumulte et enragent au milieu du vent
Il semble que mes larmes inondent Babylone et ses parterres fleuris, ou es-tu ?
Ah dans ma mémoire pourtant je me souviens des écritures croates et serbes
Que mon âme a du adopter pour te dire un je t’aime ce jour passé ;
Je me souviens de ces mots du dictionnaire que j’ai dû violer pour te parler ;
Ou sont donc ces grands moments que tu avais créés pour moi jadis ce jour ?
Ou sont donc passés ces sentiments que tu eus pour moi en ce premier regard ?
Enfouis sont-ils dans ce passé désormais arrêté ou par toi délibérément oublier.
Amour qui me fait si mal, amour qui attise mes pleurs, amour qui incite mon érotisme
Oh toi mon tendre amour, oh mon tendre aimé, ah toi ma raison de vivre,
Court donc dans les igues houleuses de la mer et des vagues abyssales, appelle-moi
Court oh toi aux sommets intouchables des monts et des piques volcaniques, touche-moi
Va, va donc au creux de la lune, va aux perdurables du vent, va n’ importe où,
Couche-toi près de mon cœur, mouille ma peau par tes baisers humides
Et je te parlerai de mes écritures, de mes heures, de toutes ces minutes
Passés depuis à ne penser et ne respirer que pour t’aimer et te voir sourire.
Amour intouchable, amour meurtri, oh toi mon amour inaccessible, amour brûlant
Ma saga encore saigne, mes pyramides toujours s’effondrent, le vent du nord s’en va
Les fleurs du temps couvrent les parterres et fanent sans toi, mon cœur agonise ;
Alors . . . laisse-moi donc inventé pour toi des chorales avec les trompettes de la brise,
Laisse-moi donc corrigé pour toi les parchemins du temps avec mes lèvres et mes mots
Donne-moi le temps de revoir pour toi les bises du vent et les refrains de mes je t’aime
Et je tapisserai les fonds de ton âme avec mes crus et mes satires, avec mes sentiments
Je coucherai encore à tes pieds au rythme des concerts de l’armée rouge
Mes émotions et tous ces poèmes qui te diront que je ne veux vivre que pour t’aimer
Que je veux continuer à t’aimer pour provoquer à tout instant ton sourire,
Ce sourire qui provoqua mes cantabiles en solo alors ma furie sentimentale,
Mes odes et mes petites symphonies alors . . . mes impénétrables inspirations.
Second recueil « Nuages sensuels, charnels et . . . indélicat » de Sybille A. Figaro***tous droits réservés***