Cantique et concerto pour roses blanches et orchidées jaunes
Un soir de printemps dans les profondeurs de l’intouchable
Un chant triste noya les vagues de la mer dans le brouhaha du vent
Dans les moments perdus des Bermudes, ce grand mystère,
A l’autre bout de la vie, une larme, un visage triste et dépourvu.
Des abysses du lac dans l’oubli de tes rêves
Un prince égaré dans les contes de fées
Au coin de ton feu s’est endormi
Par un soir glacial de l’hiver en pleur.
Dans le lointain de cette vie misérable,
Un peintre des cycles enfouis à l’horizon
Peint un motif pour cœur oublié et moments isolés
Au creux du néant un tableau brulé, une peinture sans âme.
C’était par hasard un jour au cul du perdurable
Sur une rive un soir de Mai
A la cadence d’une flûte de Chopin
Et d’une composition d’Hector Berlioz
Que le rythme du vent nous a envié
A l’horloge du temps les heures ont pleuré
Au cœur du néant, le malheur est désamorcé.
Dans le vide de tes gestes martyrisant
Un songe des pages enfouies dans la nuit des temps
Au cri d’une mouette perdue
Est devenu plus qu’une réalité.
Une rose blanche en cantique
Une orchidée jaune en concerto
Toutes deux cependant oubliées et humiliées
Dans les limbes infernales d’un coeur cœur blessé, d’une âme meurtrie.
Conllections Privées / UltimLux de Sybille Aisha Figaro ***tous droits réservés***
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.