Silence, le ciel est en train de pleurer . . . 18 septembre
Le ciel est en train de pleurer, il cherche son compagnon, il cherche ses nuages
La galaxie est en train de noircir, elle cherche ses rayons de lune et ses étoiles
Le levé du soleil est affligé, il a égaré son aube et sa symphonie matinale
Le soleil de 12 heures s’est endormi sur demande de la brume du matin
Qui a trop de déchirement et de peine pour entamer un nouveau jour.
Mon verbe court à la recherche de ses conjugaisons et de ses phrases,
Mes calculs sont insensées, leurs formules se sont fâchées et sont parties
Mes lèvres ont égarés leurs syllabes et sa muse, leurs trillent agonisent
Le temps a sombré dans le silence, il a peur, il se meurt, il pleur,
La déchéance est dans le monde, dans les cœurs et sur les pavées de nos corps
La nature ne parle plus, sa grammaire est remplie de fautes et de mots inexacts.
Le silence murmure avec son ombre dans la vallée du silence, du résigner et du tabou
Les sillons dans les bois se taisent et se cachent sous les grosses racines et les fatras
Les fougères, les plantes grimpantes se sont tuent, la peine martyrisent leurs entrailles
Les fleurs séchées et les feuilles mortes s’agenouillent de pardon et se rendorment dans la mort
Le monde a perdu la raison, les refrains du rossignol et des oiseaux jaune ou lavande faiblissent
Le creux des océans se meurent, ils pleurs, ils ont peur des nuit d’orage et du crépuscule
Le firmament, poussent des cris de douleur et de profondes tristesses, il est désorienté
Le silence du vent, les plaintes des comètes, la crainte des étoiles ont assaillies le monde.
Mon silence pleur, les lits des rivières se créent des sources dans les montagnes de l’abandon
Mes symboles et mes musiques se courbent devant l’indifférence et la méfiance
Les odes du Mont Blanc courent se réfugiés dans les collines volcanique et en flamme
Les grands pianistes, les grands orchestres des tréfonds du néant font surface,
Le monde est damné par la haine, par les pleurs et par les amertumes de la méchanceté.
ALORS, . . .Vous tous, faites silence, car le ciel est en train de pleurer.
Recueil #4….Sybille Aisha Figaro . tous droits reserves.
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